Pétrole: Les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite ont trouvé un terrain d’entente
Les deux principaux protagonistes, les Emirats arabes unis (EAU) et l’Arabie Saoudite qui bloquaient les négociations au niveau de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés, sur la production du pétrole, sont parvenus à un compromis sur l’accord d’approvisionnement de l’OPEP+.
Selon ce compromis, les EAU qui produisent actuellement 3,16 millions de barils par jour, pourront porter leur niveau de production à 3,65 millions b/j, après l’expiration en avril 2022, de l’accord actuel sur les parts de production.
Depuis plus de deux semaines, les EAU bloquent la mise à jour du pacte, expirant dans 9 mois et qui prévoit une augmentation mensuelle de 400.000 barils par jour de la production de l’OPEP+ jusqu’en décembre 2021 et prolonge les réductions restantes d’avril 2022 à décembre 2022.
Bien qu’ils ne se soient pas opposés à l’augmentation de la production, les EAU font valoir que la nouvelle mise à jour doit tenir compte du fait qu’ils ont un quota de réduction trop élevé et ont exigé un assouplissement de leurs restrictions de production.
Ils ajoutent qu’ils avaient précédemment accepté un chiffre de référence «très bas» en guise de geste de bonne volonté dans l’espoir que la réduction prenne fin en avril 2022.
En effet, avant la crise sanitaire, les EAU ont massivement investi dans l’amélioration de leurs capacités de production, mais les quotas les empêchent d’exploiter de façon optimale ces nouvelles capacités.
En raison de l’apparition du coronavirus qui a pesé sur la demande, l’OPEP et ses alliés ont convenu de réduire leur production de 10 millions de barils par jour, soit 10% de l’approvisionnement mondial. Avec la reprise progressive de l’économie mondiale, les réductions s’élèvent actuellement à environ 5,8 millions de barils par jour.