Télécoms : L’Ethiopie met sur le marché une seconde licence mobile
Le gouvernement éthiopien annonce la mise en vente de la seconde licence mobile du pays dans le courant de ce mois d’août. Addis-Abeba est décidée à en finir le plus rapidement possible avec le processus de libéralisation de son marché des télécommunications.
Selon Brook Taye, le Conseiller principal au Ministère Ethiopien des Finances, c’est la Société Financière Internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé, qui servira de conseiller à la transaction.
A en croire le Directeur Général de l’Autorité Ethiopienne des Communications (ECA), Balcha Reba, quelques changements ont été apportés à la seconde licence pour augmenter sa valeur, notamment la fourniture du service financier mobile. Le gouvernement qui veut un prix plus important que les 850 millions $ proposés par Safaricom pour la première licence mobile invite d’ailleurs les soumissionnaires malheureux de la première vente à exprimer à nouveau leur intérêt, a-t-on appris.
Par ailleurs, il est indiqué que la mise en vente de la seconde licence mobile du pays pourrait se faire simultanément avec la privatisation partielle de l’opérateur historique Ethio Telecom.
En juin dernier, le Ministère des Finances et l’Agence de Gestion des Administrations et Entreprises Publiques (PEHAA) ont officiellement lancé l’appel à manifestation d’intérêt international pour l’acquisition de 40% du capital d’Ethio Telecom.
La libéralisation du marché des télécoms dans le pays va profiter aux consommateurs brandissent les autorités éthiopiennes, qui espèrent de la compétition entre Ethio Telecom, Safaricom et le troisième concurrent qui viendra. Plus vite tous les acteurs du marché télécoms seront en place, plus vite les populations pourront tirer parti des avantages de la concurrence, assurent-elles. En prime, une meilleure couverture réseau, une meilleure qualité de service, une baisse des prix et des produits innovants.