Le Congo-Brazzaville projette la construction d’un réseau ferroviaire pour le secteur minier
Les autorités du Congo-Brazzaville projettent la construction d’un réseau ferroviaire Nord-sud de 1000 km pour faciliter l’évacuation de la production du minerai de fer via le port minéralier de Pointe-Noire, en cours de construction.
Selon le Gouvernement congolais, cette voie ferroviaire sera «un levier important pour les projets miniers du pays». Aussi, l’infrastructure devrait-elle «aussi servir de voie pour transporter du gaz liquéfié que le pays envisage de produire», détaillent les officiels du pays.
La construction de cette voie ferroviaire de 1000 km s’inscrit en droite ligne de la politique de diversification de l’économie nationale, par la valorisation du potentiel minier du pays.
Bien avant l’annonce de ce projet, des entreprises concessionnaires avaient fait part de leur volonté d’un écoulement rapide «de leur production par les ports voisins d’Owendo (Gabon) ou de Kribi (Cameroun), via des routes qu’elles construiraient».
Le réseau ferroviaire de 1000 km devra permettre en outre la diversification de l’économie du Congo, actuellement très dépendante du pétrole. Et ce n’est pas sans conséquence.
Le pays est souvent victime de la fluctuation des prix et «subit des inflations». C’est dans cette optique que les autorités congolaises optent pour la «diversification par des projets miniers», en y associant «le développement d’infrastructures de transport».