Le FMI exige de Brazzaville des réformes structurelles

Le FMI exige de Brazzaville des réformes structurelles

A la suite de l’approbation d’un programme soutenu par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit, le Fonds monétaire international (FMI) exige des réformes structurelles de la République du Congo.

Les réformes voulues par le FMI «conditionnent l’octroi de la totalité des 455 millions de dollars prévus, et dont les 20% seront décaissés dans l’immédiat».

L’accord conclu le 8 novembre 2021 entre le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international, stipule que «le gouvernement devra renforcer la gestion des finances publiques par l’audit des dépenses liées à la pandémie de Covid-19, et adopter un contrôle et une transparence accrus des dépenses publiques».

Le programme prévoit non seulement «le recouvrement des recettes pétrolières et non pétrolières» mais aussi «le dépôt au parlement de la nouvelle loi anti-corruption ainsi que l’audit et la publication des informations relatives à la production pétrolière et aux revenus pétroliers effectivement perçus par le gouvernement».

Aussi l’institution de Bretton Woods demande-t-elle «une révision du régime fiscal dans le secteur pétrolier, une suppression plus importante des exonérations de TVA, une rationalisation des autres dépenses fiscales, une amélioration des pratiques de passation des marchés et une gestion plus efficace des investissements publics».

Le FMI exige la «hausse du recouvrement des arriérés d’impôts, la réduction des exonérations fiscales et douanières, la poursuite des réformes déjà engagées en matière de politique et d’administration fiscale, et la réduction des transferts aux entreprises publiques». Cet intervenu entre l’Etat congolais et le FMI est le 4ème depuis 2004.

Agnès Molitor

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