Les réserves de change en Afrique centrale, ne devraient pas évoluer en 2022 (BEAC)
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) prévoit une stagnation des réserves de change dans la région, au cours de l’année 2022.
Les réserves «progresseraient à 3,66 mois d’importations de biens et de services à fin décembre 2022, contre 3,59 mois un an plus tôt, tandis que le taux de couverture extérieur de la monnaie passerait de 64,1% en 2021 à 68,3% en 2022».
Alors que depuis le 1er janvier dernier, «après deux moratoires qui ont finalement duré près de 3 ans, les sociétés pétrolières et minières (qui brassent beaucoup de devises) sont censées avoir intégré le champ d’application de la nouvelle règlementation de change, entrée en vigueur en 2019».
La banque centrale reste imprécise sur les raisons qui sous-tendent «cette faible accumulation des réserves de change en 2022». Toutefois, la hausse des prix des produits importés pourrait l’une des causes.
La Beac entrevoit «une remontée des pressions inflationnistes à 3,6% en 2022, contre 1,6% un an plus tôt (soit +2,6% en glissement annuel)», en lien «avec la forte hausse des prix des produits importés, notamment alimentaires…». Ce qui selon certaines analyses pourrait, «en effet renchérir les dépenses en devise de la Cemac».