Congo : Brazzaville va accueillir une réunion de l’ONU sur la sécurité en Afrique centrale du 12 au 16 janvier 2023
Le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), tiendra sa prochaine réunion du 12 au 16 janvier 2022 au Congo-Brazzaville, a révélé jeudi, le président congolais, Denis Sassou Nguesso, lors de la cérémonie d’échange de vœux avec le corps diplomatique accrédité au Congo.
«En rapport avec la quête de paix dans notre sous-région, je saisis cette occasion pour annoncer la tenue dans notre pays de cette importante réunion», a déclaré le chef de l’Etat congolais.
Mis en place le 28 mai 1992 par le Secrétaire général de l’ONU, ce Comité a essentiellement pour mission, selon l’ONU, de mener des activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre ses Etats membres, notamment par des mesures de confiance et de limitation des armements.
Sassou a évoqué, dans ce cadre, l’insécurité qui sévit depuis des décennies à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où plusieurs groupes armés se livrent à des massacres des populations, dont la rébellion M23 qui s’affronte actuellement avec les forces armées congolaises (FARDC). La RDC et d’autres pays occidentaux accusent le Rwanda de soutenir le M23.
L’«attachement indéfectible à la paix nous amène à réitérer nos engagements dans la politique de bon voisinage, l’amitié et la solidarité entre les peuples, la coopération mutuellement avantageuse entre les Etats, les principes intangibles de non-ingérence et de non-agression», a affirmé le dirigeant congolais, après avoir condamné fermement les exactions commises par les groupes rebelles et réitéré son soutien inconditionnel aux initiatives engagées en vue de ramener la paix à l’Est de la RDC.
L’UNSAC compte onze Etats membres, à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tome & Principe, et le Tchad.
Ces pays se réunissent au niveau ministériel deux fois par an, pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale et faire un rapport sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région.