Tunisie: Huit tentatives d’émigration irrégulière déjouées et 305 émigrés secourus en 24 heures

Tunisie: Huit tentatives d’émigration irrégulière déjouées et 305 émigrés secourus en 24 heures

Des garde-côtes tunisiens ont pu déjouer, dans la nuit de samedi à dimanche huit tentatives d’émigration irrégulière à destination des côtes italiennes, a révélé ce 08 janvier, le porte-parole officiel de la Garde nationale, Houcemeddine Jbabli.

Selon lui, 305 émigrés originaires d’Afrique subsaharienne ont été secourus par des unités de la garde côtière du district du centre de la Tunisie, dans ces opérations, après que le naufrage de leurs embarcations en mer Méditerranée.

«L’Administration générale de la Garde nationale cherche et s’emploie activement à réduire et faire face au fléau de la migration irrégulière et à affronter les gangs qui s’activent dans ce domaine», a commenté le service de presse de la Garde nationale sur les réseaux sociaux.

Samedi dernier, la Garde nationale avait déjà confirmé l’interception de 13 individus originaires d’Afrique subsaharienne au niveau des provinces de Gafsa (centre), Kebili (sud-ouest) et Jendouba (nord-ouest), alors qu’ils s’apprêtaient à s’infiltrer illégalement dans le sol tunisien.

Par ailleurs, cinq migrants subsahariens sont morts et cinq autres sont portés disparus après le naufrage de leur bateau au large de la Tunisie, alors qu’ils tentaient de rallier clandestinement l’Europe, a indiqué ce samedi, le porte-parole du Parquet de Sfax (centre-est).

D’après un bilan datant de novembre dernier, depuis le début de l’année 2022, 1.765 migrants ont disparu en Méditerranée, dont 1.287 en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse au monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Plus de 22.500 migrants des Tunisiens, des Subsahariens et d’autres nationalités ont été interceptés au large des côtes tunisiennes depuis le début de l’année 2022, selon des données officielles.

Face à la pression migratoire, les autorités tunisiennes peinent à intercepter ou à secourir les migrants en raison d’une insuffisance de moyens.

 

Agnès Molitor

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