Les Banques centrales de la Namibie et de l’Angola se rapprochent
Le gouverneur de la Banque nationale d’Angola (BNA), José de Lima Massano, et son homologue namibien, Johanes Gawaxab, ont signé en fin de semaine dernière un mémorandum visant à faciliter les échanges entre les deux pays et à lutter contre le blanchiment d’argent.
La balance des échanges commerciaux entre l’Angola et la Namibie voisine, qui s’élève actuellement à un milliard de dollars, devrait connaître une croissance exponentielle à partir du deuxième trimestre de 2023, grâce au protocole d’accord signé entre les banques centrales des deux pays et qui met en même temps à jour un protocole existant sur les questions liées à l’activité des deux banques.
D’après le patron de la BNA, José de Lima Massano, le mémorandum comprend également des ententes liées au contrôle des flux financiers entre les deux pays et à la supervision bancaire.
José de Lima Massano a en outre, indiqué que la BNA a travaillé pour développer le système de paiement et permettre de nouveaux développements pour faciliter les transactions commerciales et privées.
« Nous avons l’intention de faire un pas de plus, c’est-à-dire de ne pas avoir seulement l’échange de Kwanza contre des dollars namibiens, mais de disposer des instruments de paiement les plus modernes, y compris, donc, les cartes de débit du réseau Multicaixa et de permettre des transactions commerciales, comme l’utilisation de lettres de crédit dans la monnaie des deux pays ».
Le processus en cours, « est techniquement plus exigeant, parce que nous voulons que les infrastructures de paiement fonctionnent et dialoguent, permettant des transactions rapides, sûres, et donc la décision de l’Angola a été de faire du Kwanza une des monnaies du système de paiement dans notre région », a expliqué le gouverneur de la BNA.
De son côté, le gouverneur de la Banque de Namibie, Johannes Gawaxab, a fait état de la possibilité pour les citoyens angolais d’utiliser à nouveau la monnaie nationale (kwanza) dans les échanges commerciaux sur le territoire namibien, dès que les conditions pour ce genre d’opération, seront créées.