Le gouvernement burkinabè accorde deux permis d’exploitation minière à AFRO Turc Tambao SA et AFRO Turc Inata SA

Le gouvernement burkinabè accorde deux permis d’exploitation minière à AFRO Turc Tambao SA et AFRO Turc Inata SA

Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi en Conseil des ministres, deux décrets portant sur l’octroi d’un permis d’exploitation industrielle d’une grande mine d’or à la société turques « AFRO TURK INATA SA» pour une durée de quatre ans, et d’un second permis d’exploitation industrielle de grande mine de manganèse de Tambao à la société également turque «AFRO TURK TAMBAO SA».

La grande mine d’or se trouve dans les communes de Nassoumbou et Tongomayel, province du Soum, région du Sahel, et la mine de manganèse est située dans la commune de Markoye, province de l’Oudalan, région du Sahel.

Le premier permis d’exploitation couvre une superficie de 39,073 km2, et devra permettre une production totale attendue de 7,06 tonnes d’or, sachant que l’exploitation de la mine devrait générer 6.897.289.306 F.CFA au profit du budget de l’Etat et 150.250.000 F.CFA à titre du Fonds minier de développement local. Le projet permettra de créer 256 emplois directs.

Selon un communiqué du gouvernement, la relance de l’exploitation de manganèse de Tambao est un projet intégré et un vecteur de développement socio-économique pour l’ensemble du pays et en particulier pour la région du Sahel.

Ce deuxième permis, d’une durée de vie de 22 ans, couvre une superficie de 26,51 km2 et devrait permettre une production totale estimée à 62.754.000 tonnes de manganèse et générera pour le projet au budget de l’Etat, environ 117.150.000.000 F.CFA et une recette de 19.525.045.502 F.CFA pour le compte du Fonds minier de développement local durant la durée de l’exploitation de la mine, avec la création de 1500 emplois directs.

Le texte souligne également, dans le cadre du deuxième permis, un investissement de 585.195.844.400 F.CFA pour la construction d’un chemin de fer et 120.000.000.000 F.CFA pour la construction d’une base militaire et l’acquisition d’équipements de sécurisation.

Martin Levalois

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