Les premières Assemblées annuelles de la BAD auront lieu en mai 2026, au Congo

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la République du Congo ont officialisé un protocole d’accord en vue de l’organisation des prochaines Assemblées annuelles de l’institution panafricaine sous la direction de son PDG mauritanien, Sidi Ould Tah, du 25 au 29 mai 2026 à Brazzaville, la capitale congolaise.

Les Assemblées annuelles 2026 du Groupe de la Banque panafricaine comprendront «la 61e Assemblée annuelle de la BAD et la 52e Assemblée du FAD (Fonds africain de développement), guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe destiné aux pays africains à faible revenu», ont détaillé les deux parties.

La signature du protocole d’accord et de l’aide-mémoire d’organisation de ces Assemblées annuelles est intervenue «au terme de la première mission préparatoire des Assemblées annuelles menée par une délégation du Groupe de la Banque entre le 11 et le 19 septembre au Congo», a précisé la BAD le week-end écoulé.

La République du Congo accueillera en 2026, les Assemblées annuelles de la BAD pour la deuxième fois depuis la création de l’institution en 1964, après une première édition tenue en 1984 à Brazzaville.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, des membres de son gouvernement et de plusieurs officiels de la BAD basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, dont le Secrétaire Général du Groupe de la BAD, Vincent Nmehielle,.

Le protocole d’accord signé par les deux parties précise «le cadre juridique et organisationnel des prochaines Assemblées annuelles». Il a été paraphé au nom du Congo par Ludovic Ngatsé, ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, et Gouverneur de la Banque centrale et par Vincent Nmehielle.

Rendez-vous statutaire phare du Groupe de la Banque, les Assemblées annuelles permettent aux Conseils des Gouverneurs et à la direction de l’institution de dresser le bilan de l’année écoulée et d’adopter des résolutions stratégiques pour accélérer le développement du continent dans divers secteurs.