Commerce extérieur marocain : Une diversification des marchés s’impose

Commerce extérieur marocain : Une diversification des marchés s’impose

port-exportL’heure est au réexamen de sa stratégie d’exportation pour le Royaume du Maroc. Une diversification de ses marchés d’exportation est à envisager au moment où les économies des pays européens, qui sont ses premiers clients en exportations, n’arrivent toujours pas à se défaire de l’étau de la crise. A la fin du mois de novembre 2011, du haut de ses 59%, l’Europe venait en tête dans le total des échanges commerciaux du Maroc, loin devant l’Asie et l’Amérique avec leurs respectifs 21% et 13.5%.
Si, de l’aveu du président de la Commission du commerce extérieur à la CGEM (Confédération Générale des Entreprises du Maroc) Younès Zrikem, la proximité géographique ainsi que la présence de plus d’un demi-million de consommateurs au pouvoir d’achat élevé sont les principales raisons de la préférence marocaine pour l’Europe, les choses sont appelées à changer. La crise économique a réduit la demande ainsi que la capacité à dépenser des consommateurs.

Dans ce contexte, une conquête d’autres marchés s’impose. Le développement de ce que les professionnels nomment  « relais », c’est-à-dire des banques et des assureurs marocains présents sur des marchés avec pour objectif de donner à l’exportateur la garantie d’être payé, a pour objectif de développer les autres marchés d’exportations, principalement ceux africains qui ne représentaient à fin novembre 2011 que 6.1% des échanges commerciaux du Maroc. Les marchés américains nécessitent en plus la mise en place de lignes maritimes directes de manière à réduire les délais de transport qui, dans le cas des Etats-Unis par exemple, peuvent atteindre trois semaines.

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *