L’Allemagne en a besoin, mais la recevra-elle ?
Peu après la crise qu’avait connue la Grèce, et bien entendu la tentative de l’Allemagne d’empêcher les pays de la zone euro de lui venir en aide, la voilà qui rencontre des problèmes financiers à son tour. Alors a-t-elle l’audace de solliciter pour elle-même la solidarité de ses partenaires européens ? Apparemment c’est le cas, d’après les propositions du ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble.
Afin d’éviter ou plutôt de minimiser les dégâts en cas de nouvelle faillite, l’Allemagne a indiqué le mercredi 31 mars les grandes lignes du nouvel impôt qu’elle envisage de prélever sur les banques, tout en espérant que ceci lui permettra de consolider le contrôle de son système financier qui a été atteint par la crise. Elle souhaite aussi accorder à cette stratégie un cadre européen plutôt qu’allemand, vu que ce nouvel impôt aura comme but d’alimenter un fonds spécial.
Certes, l’idée ne rencontrera certainement pas un accueil chaleureux de la part des pays concernés, et dont les banques ne connaissent pas les mêmes dégâts que ceux de leurs concurrentes allemandes.
Ainsi l’Allemagne se retrouve dans une situation délicate, faisant face à ses problèmes financiers d’une part, et d’une autre part ; au risque de ne pas recevoir l’aide de ses voisins… oui elle en a besoin mais POURQUOI donc accepterait-on de la lui accorder ?
Afaf Nassiri
