Algérie: le savoir-faire de la diaspora dans le pays
Le Centre d’Études et de Recherche en Informatique et Technique (CERIST) a accueilli cette semaine une journée de partenariat et d’affaires en faveur de la diaspora scientifique algérienne en France. Parmi elle, les six lauréats du dernier concours organisé par le PACEIM (Programme multilatéral d’Accompagnement d’Entreprises Innovantes en Méditerranée) ont particulièrement été à l’honneur. Ils ont en effet pu conclure un contrat avec l’ANDREVET (Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de développement technologique). Porteurs de projets, les heureux élus bénéficieront d’un accompagnement de 15 mois par l’ANDREVET, et bénéficieront d’un budget de 45 000 dollars US, 32 000 fournis par le PACEIM et 13 000 par la DGRSS (Direction Générale de la Recherche Scientifique et du développement technologique). Deux projets sont dans le domaine agricole, deux en médecine et les deux derniers en technologie de l’information et de la communication. La signature de ces contrats est le premier jalon d’un vaste programme que l’ANDREVET envisage pour rapprocher la Recherche et Développement du monde économique. Les algériens de France ne seront pas les seuls à avoir la possibilité de bénéficier de telles facilitations pour s’établir à leur compte dans leur pays d’origine. Le PACEIM, fruit d’une étroite collaboration entre l’Union Européenne et l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) en France, Marseille Innovation et d’autres acteurs de l’innovation et de la création d’entreprise au sud de la Méditerranée analogues à l’ANDREVET lancera des projets similaires pour les ressortissants du Maroc, de la Tunisie, du Liban, de l’Égypte, de la Palestine et de la Syrie. Leur niveau académique doit être de master à post-doctorat.