Maroc: le remède miracle aux problèmes de l’économie
Pour Mohamed Najib Boulif, le ministre marocain délégué aux affaires générales et à la gouvernance, l’économie sociale est la solution aux fréquentes difficultés auxquelles fait face l’économie de manière générale. Face à l’ultra capitalisme de ce dernier qui enrichit les riches et appauvrit les pauvres, les coopératives opposent une plus grande distribution de revenus en plus de créer des emplois.
Devant les représentants des 10 000 coopératives réunis mardi dernier à Rabat à l’occasion de la célébration de la journée de l’année mondiale des coopératives et du cinquantenaire de l’ODCO (Office du Développement de la Coopération), il a présenté un projet de réforme du gouvernement sur le statut des coopératives. L’objectif de cette réforme qui doit entrer en application avant la fin de l’année est de faire des coopératives l’une des bases de l’économie nationale. Concrètement, il s’agit de simplifier les procédures qui dirigent la création des coopératives, de garantir la transparence des règles qui les régissent et de l’institutionnaliser. La réforme va encore plus loin puisqu’elle portera également sur la façon dont les coopératives sont gérées. C’est ainsi qu’elle doit aider les coopérants à améliorer les méthodes de gestion de leurs différentes unités. L’intérêt que le gouvernement porte aux coopératives repose sur une base solide puisque, sur les cinq dernières années, leur contribution au Produit Intérieur Brut du pays a triplé.
En plus des secteurs d’activité traditionnels que sont l’agriculture, l’artisanat et l’habitat, les coopératives sont maintenant présentes dans la communication, le commerce électronique ou le conseil et la comptabilité.