Espagne : consensus à l’usine Nissan de Barcelone
Afin de construire le nouveau modèle de Nissan, les employés de son usine à Barcelone ont fait preuve d’ouverture : flexibilité dans le temps de travail et diminution de la rémunération des recrues. Avec la crise, bon nombre de grandes sociétés réduisent le personnel. Mais, Nissan est allé à contre-courant en Espagne. Avec la bénédiction de son effectif : « le constructeur automobile japonais Nissan va faire produire une nouvelle berline par son usine espagnole de Barcelone, permettant la création d’environ 1000 emplois directs mais à des salaires plus bas », a-t-il précisé par voie de communiqué. Un objectif qui ne serait pas atteint sans le consentement mutuel de la direction et des syndicats. Ces derniers ont accepté non seulement la diminution des salaires des nouveaux employés mais aussi des horaires plus flexibles. En clair, les recrues gagneront 20 % de moins que les anciens et le nombre de jours de travail va augmenter. Quant au nouveau projet de Nissan à Barcelone, il va nécessiter 130 millions d’euros (162,5 millions de dollars américains) d’investissements. En plus du millier d’emplois directs que la fabrication du nouveau modèle va occasionner, 3000 postes indirects seront également créés. D’après le cahier de charge établi, cette production devrait être lancée en juillet 2014 pour 80 000 véhicules assemblés par an.
Dans le passé, l’usine de Barcelone a déjà été le théâtre d’un arrangement entre dans la direction et ses employés. C’était il y a 2 ans. Afin d’éviter des suppressions de postes, les deux parties avaient décidé de commun accord de flexibiliser les conditions de travail. Ainsi, l’usine de Barcelone a raflé un contrat de fabrication d’un modèle de pick-up. Ce qui sera effectif dès 2015.