Un « bijou de l’industrie gazière algérienne »

Un « bijou de l’industrie gazière algérienne »

Depuis janvier 2013, ENI, en partenariat avec la société publique algérienne Sonatrach, a commencé la production de gaz sur le permis de Menzel Ledjmet Est (MLE), à près de 1 000 kilomètres d’Alger. L’annonce intervient un peu plus de quatre ans après le rachat par la major italienne de la société canadienne First Calgary Petroleum, qui détenait le bloc 405b, sur lequel est situé MLE et dont elle possède 75%. Merabet Abdelhakim, chef du projet du complexe gazier MLE, dans le bassin de Berkine, a exprimé sa fierté au sujet de cette usine qui constitue un nouveau fleuron de l’industrie gazière algérienne. Merabet s’apprêtait à donner le coup d’envoi des premières expéditions de gaz vers Gassi Touil. Mis en production jeudi dernier, ce complexe d’une capacité de 3 milliards de m3/an est la première usine gazière en Algérie à utiliser la technologie d’incinération de CO2. C’est ce qu’a été expliqué à la presse au cours d’une visite guidée du site MLE. La mise en service du site MLE intervient après l’arrêt de l’usine de Tiguentourine qui produisait 9 milliards de m3/an, à la suite de l’attaque terroriste du 16 janvier. Sonatrach et son associé Italien ENI ont voulu faire de ce projet un modèle de protection de l’environnement. Ainsi, selon les responsables de cette association, la technique d’incinération s’est avérée plus efficace que la technique d’enfouissement. Rappelons que le groupe algérien est également leader mondial dans la technique d’enfouissement, à travers le projet In Salah Gas. Mais M. Merabet  explique que l’enfouissement du CO2 peut entraîner des  problèmes environnementaux  à long terme.

En plus, l’enfouissement du CO2  constitue un investissement coûteux. La préoccupation écologique est une priorité qu’il ne faut pas ignorer et l’Algérie a compris.

 

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