Pays-Bas/Belgique : ING met une croix sur 2400 postes
ING, l’institution financière internationale de bancassurance d’origine néerlandaise, compte entamer un programme de réduction des coûts. Dans ce cadre, elle a annoncé mercredi la prochaine suppression de 2 400 postes aux Pays-Bas et en Belgique. A voir les résultats d’ING portant sur l’année dernière, cette décision ne semble pas trop surprenante. En effet, le bénéfice du bancassurance s’est réduit de 32,5 % en 2012. Cette contre-performance, qui équivaut à 3,89 milliards d’euros (4,9 milliards de dollars américains), est due à des dépenses de restructuration, des ventes d’actifs à risque non concluantes et des charges liées à des produits de rente. Par le biais d’un communiqué, le directeur exécutif d’ING, Jan Hommen, s’est chargé de justifier cette compression de personnel : « la banque de détail néerlandaise va étendre le programme de transformation débuté en 2011, ce qui va mener à environ 1 400 redondances supplémentaires d’ici à fin 2015, et réduire les dépenses de 120 millions d’euros (150 millions de dollars américains) supplémentaires par an à partir de 2016 ». A côté de cela, « l’attrition naturelle », pour reprendre l’expression du responsable d’ING, sera fatale à un millier de postes dans la banque de détail belge du groupe d’ici 2015. Par conséquent, ING épargnera 150 millions d’euros (188 millions de dollars américains).
Ce projet de diminution d’effectif n’est pas récent : en novembre 2011, ING avait déjà annoncé la suppression, en 2012 et 2013, de 2 000 emplois relevant de ses activités bancaires sur le territoire néerlandais. Ce, dans le but d’engranger des économies à hauteur de 300 millions d’euros (375 millions de dollars américains) à daté de 2014. A l’échelle mondiale, le groupe ING compte 90 000 salariés.
