Belgique : Caterpillar réduit son personnel
Du fait la faiblesse de ses ventes en Europe, Caterpillar, le géant américain des machines de construction et des mines, a décidé de supprimer 1 400 postes dans son usine de Charleroi. Actuellement, Caterpillar emploie 3 700 personnes dans cette usine. C’est donc de plus du tiers de son effectif que cette entreprise entend se séparer. Ce, dans le cadre d’un « plan industriel », selon l’administrateur délégué de Caterpillar. De quoi créer un séisme à Charleroi. Plus précisément, Caterpillar va réduire son personnel de 1 100 ouvriers et de 300 employés de l’administration. Tous prestaient sur le site de Gosselies. D’après le responsable, cette opération vise à s’assurer de l’existence de cette usine après 2015. Comme justificatifs de cette décision, Caterpillar a évoqué, par voie de communiqué, la vocation de l’usine, qui « fabrique principalement des machines destinées à l’Europe, un marché où les perspectives de croissance sont limitées et où le ralentissement économique qui persiste depuis plusieurs années déjà met sous pression l’industrie dans laquelle elle est active ». Bref, le classique de toutes les entreprises européennes adeptes de compression de personnel. Dans la suite, Caterpillar a estimé qu’il fait face à des frais de structure trop élevés à Gosselies. Aussi, gagnerait-il en important des machines sur le Vieux continent que de les fabriquer sur place. A noter que cette usine constitue le deuxième centre de production de Caterpillar au monde. Mais, à côté de cela, le site de Gosselies concentrait le gros des employés en Wallonie. En plus, cette région est confrontée au chômage : son taux dépasse les 25 % dans l’agglomération de Charleroi. C’est donc une perte plus que considérable pour la Wallonie.