Festival Mawazine: Mika met le feu sur la scène de l’OLM-Souissi
Venu chanter pour la première fois devant le public marocain, dans le cadre du 9è festival « Mawazine-Rythmes du Monde », le chanteur américano-libanais Mika a littéralement enflammé, samedi soir, la scène de l’OLM-Souissi.
Par: Ali Hassan Eddehbi
Sa voix douce et sa gestuelle rythmique conjuguées à une créativité débordante (costume, décor, chorégraphies et accompagnement), Mika transforme le live sur scène en un véritable clip vidéo 3D, et a réussit dès les premières minutes du spectacle à stimuler l’euphorie, au grand bonheur des spectateurs qui auront eu toutes les raisons du monde pour aller voir le concert.
Ce sont sûrement ces atouts qui lui ont permis d’être, à 26 ans à peine, une vedette internationale reconnu et apprécié partout au monde par un public de « 7 à 87 ans », comme il aime à dire lui-même.
Pour autant, Mika (Michael Holbrook Penniman, de son vrai nom) n’a pas du tout la grosse tête. Déjà, avant de monter sur scène, l’artiste avait séduit lors du point de presse qu’il a tenu l’après midi à la Villa des Arts de Rabat.
Modeste, souriant et disponible, Mika a réussi à faire de cette rencontre avec la presse un moment de convivialité et donner un avant-goût croustillant de ce qu’il allait (dé)montrer sur scène quelques heures plus tard.
Interrogé sur son sentiment de chanter dans le cadre de Mawazine, aux cô tés de grands noms de la musique internationale (Julio, Santanna, BB Kingà), l’artiste prend tout le monde de court en répondant qu’il est heureux, mais qu’il a quand-même un peu peur de venir chanter aux cô tés de ses idoles.
« Je suis content d’être aux cô tés de mes idoles, mais j’essai de rester un peu loin car j’ai toujours une petite peur quand je réalise que je vais chanter aux cô tés de ces artistes j’ai grandit avec leur musique « , lance-t-il devant l’assistance non sans fierté.
Par ailleurs, abstraction faite de ses performances en musique Pop, Mika qui est aussi auteur-compositeur, est également fan de musique arabe. » J’ai grandit avec la musique d’Oum Kaltoum et malheureusement je n’ai pas pu arriver à temps pour le concert de Majda Roumi que je considère comme une deuxième Fayrouz et une artiste que j’aime beaucoup « .
Né à Beyrouth le 18 août 1983 d’une mère libanaise et d’un père américain, Michael Holbrook Penniman a un an lorsque sa famille quitte le Liban pour Paris, où il va à l’école maternelle. Il vit dans la capitale française pendant environ 9 ans et ensuite part vivre à Londres.
En 2007, il avait gagné trois récompenses à la cérémonie des World Music Awards, le maximum gagné par n’importe quel artiste, de même qu’il a été le premier artiste à les remporter en une année seulement.
En 2008, Mika a reçu le trophée de la révélation internationale de l’année aux NRJ Music Awards, et celui de la révélation britannique aux Brit Awards.En 2010, le chanteur est nominé aux NRJ Music Awards dans la catégorie Artiste masculin international de l’année.(MAP)
