Maroc : Pour une meilleure répartition des richesses.
A l’occasion de la fête du trône du 30 juillet dernier, le Roi Mohammed VI a ordonné une étude sur le capital immatériel dont la finalité sera de permettre à l’ensemble des Marocains de bénéficier équitablement des ressources nationales.
Il sera question de déceler les outils et les moyens de créer des richesses et des opportunités d’emploi sur le territoire national.
Faut-il souligner que les inégalités et les disparités sociales au Maroc constituent un terreau dangereux pour la cohésion au sein de cette société.
« Il y a un contraste qui donne du vertige », a décrié un internaute en expliquant comment la misère et la pauvreté criantes se juxtaposent aux richesses opulentes.
La transition sociale étant déterminante pour l’avenir du Royaume, l’objectif de « pauvreté zéro et d’indices socialement tolérables » est une priorité pour le souverain.
En effet, en parlant de l’utilité de l’étude ci-dessus évoquée, le roi a souligné que ce n’est pas tant le bilan et les chiffres qui l’intéressent, plutôt l’impact direct et qualitatif que les investissements ont pu avoir sur l’amélioration des conditions de vie des Marocains.
Mohammed VI opère ainsi une rupture avec le mode d’appréciation et d’évaluation des réalisations en matière de progrès socio-économique et culturel. Cette stratégie permettra, selon les experts, une répartition équitable de la richesse globale du royaume et servira la bonne cause de la cohésion sociale.Ces facteurs, une fois sous contrôle, contribueront largement à réduire la pauvreté au Maroc, un progrès dont il pourrait se réjouir si l’on se place dans le contexte de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Un nouveau pacte social entre le Roi Mohammed VI et les citoyens marocains est en cours pour un pays plus stable.