Economie: 6 femmes côtoient 94 hommes au sommet de l’Afrique
6 femmes figurent parmi les 100 personnalités qui ont fait l’actualité économique et financière africaine en 2014, d’après le magazine « Financial Afrik ». Réparties dans 10 catégories ces africains ont eu de l’influence sur l’économie continentale a indiqué « Financial Afrik» sans prétendre de l’exhaustivité de la liste.
Dans la section des décideurs publics, Cristina Duarte (Photo), la ministre des finances et du plan du Cap Vert occupe la 2ème place. Elle est candidate à la présidence de la Banque Africaine de Développement.
Au niveau de success story, l’ivoirienne Jeanine Diagou, Directrice Générale du pôle Banque de NSIA est 3ème. Aussi 3ème mais parmi les porteurs d’idées nouvelles, l’économiste éthiopienne Eleni Gabre-Madhin, est précurseur de la Bourse des matières premières en Afrique. Dans la section des médias, la marocaine directrice de l’information de la deuxième chaîne nationale 2M, Samira Sitail, se classe 9ème.
La 3ème place dans la catégorie des leaders dans le creux de la vague est allée à Aliseta Ouedraogo, présidente de la Chambre de Commerce et d’industrie et de la Socièté de Construction et de Gestion Immobilière du Burkina Faso. Elle est l’une des victimes collatérales de la chute du régime Compaoré. Dans la même catégorie au 9ème rang, Jacqueline Casalegno, leader Camerounais en assurances, obligée de rendre le tablier suite à de graves affaires de divergences. Les leaders dans le creux de la vague sont ceux qui ont contribué à des changements importants en 2014 mais soit à leurs dépens soit sans atteindre les objectifs assignés.
Les 10 domaines dans lesquels les personnalités sont classées, sont les vecteurs de l’intégration, les décideurs publics, les success story, les hommes d’affaires africains worldwide, les managers des grands groupes, les porteurs d’idées nouvelles, les hommes des réseaux, les leaders dans le creux de la vague, les écrivains et essayistes et les promoteurs de Médias.
L’idée de désignation de ces personnalités n’est pas d’imposer des visages mais de susciter le débat autour des personnes qui ont fait l’actualité de différentes manières, à leur profit ou à leurs dépens suivant dix catégories distinctes pouvait-on lire sur le site web du magazine.