Centrafrique/Santé : Bouffée d’oxygène de la Banque mondiale au secteur de la reproduction

Centrafrique/Santé : Bouffée d’oxygène de la Banque mondiale au secteur de la reproduction

Le gouvernement centrafricain et la Banque Mondiale ont signé ce mercredi 12 décembre à Bangui, une convention relative au financement du projet «SENI SANTE».

Evalué à 29 milliards de FCFA, ce projet est destiné à améliorer les conditions de santé des adolescents et des femmes enceintes en Centrafrique, un Etat pauvre d’Afrique centrale en pleine reconstruction.

La cérémonie de signature de cette convention au siège du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a été présidée par l’argentier de la Centrafrique, Félix MOLOUA, assisté de son collègue de la Santé Publique et de la Population, Pierre SOMSE.

Jean-Christophe CARRET (Directeur des Opérations de la Banque pour la Centrafrique), s’est félicité de ce projet qui, selon lui, permettra d’améliorer les conditions de vie du couple mère et adolescent de 0 à 5 ans et la prise en charge des femmes qui accouchent par la césarienne.

La Banque Mondiale appuie le système de santé en Centrafrique depuis 2012. «SENI SANTE» a un caractère très particulier : «C’est un passage à l’échelle», a fait remarquer Jean-Christophe CARRET. Ce projet sanitaire insiste sur deux innovations dont la première est l’incorporation d’une dimension de la lutte contre la Violence Basée sur le Genre (VBG) et la seconde vise tout le système de santé basé sur la performance et la stabilisation macro-économique.

M. Jean- Christophe CARRET a renchéri en disant que l’objectif aujourd’hui de son Institution, est d’intervenir dans le domaine socio-économique, nutritionnel et éducatif. «Il nous faut un soin de qualité associé d’élément fondamental de l’amélioration du capital humain», a-t-il plaidé.

Lors de la table ronde des bailleurs de fonds en 2016 à Bruxelles, la Banque Mondiale avait promis contribuer à hauteur de 500 millions de dollars américains en Centrafrique, mais aujourd’hui, «nous sommes à 700 millions de dollars américains», a fait remarquer le Gouvernement centrafricain.

Agnès Molitor

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