MENA : Middle East and North Africa enquêté sur la problématique du commerce

MENA : Middle East and North Africa enquêté sur la problématique du commerce

« Volume du commerce et croissance économique dans la région MENA : biens ou services ?», c’est le titre de la nouvelle note économique de la Banque africaine de développement (BAD) portant sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

MENA

Cette note économique démontre que l’ouverture de la politique commerciale et l’augmentation des volumes des échanges ont stimulé la croissance économique dans la région. Toutefois, les divers obstacles et contraintes qui entravent les échanges de services en limitent considérablement l’impact sur la croissance.

Les barrières commerciales, relativement importantes dans la région, ont un effet négatif, non seulement sur le commerce des services mais aussi sur la compétitivité du secteur manufacturier indique la BAD. Selon l’institution bancaire les services financiers et d’autres comme les transports et les télécommunications complètent la production et l’exportation des biens.

L’étude réalisée par la banque africaine de développement affirme que la plupart des services fournis par le secteur public s’avèrent inefficaces et les services de base essentiels ont un coût élevé. Parlant des services de base essentiels la BAD fait allusion aux transports, télécommunications et aux stockage et distribution des biens. Dans la note économique il en ressort que ces facteurs combinés, ne font que renchérir le coût des exportations des pays de la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord. La conséquence directe est le freinage du développement du commerce.

Avant de conclure la note économique fait des recommandations, pour booster le commerce dans ces pays et leurs exportations. Ainsi la BAD préconise de procéder à des réformes réglementaires afin de réduire les barrières commerciales. Entre autres recommandations la BAD suggère l’amélioration du fonctionnement du secteur des services pour optimiser l’environnement des affaires.

Les transports surtout aérien, les services bancaires et financiers, les secteurs de l’énergie et du tourisme, ainsi que l’information et les télécommunications sont des domaines à redynamiser, poursuit la note. La mise en œuvre de ces recommandations va stimuler la production de biens et services, ainsi que l’investissement et créer de l’emploi dans cette région à fort taux de chômage conclut la BAD.

Aliste Flandrain

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