Maroc : Du social pour une croissance économique intégrée
La croissance économique intégrée, qui réduit les disparités sociales et territoriales et qui crée des opportunités d’emploi, et le point focal de l’orientation qui est donnée à la loi de finances 2016 au Maroc.
Dans une note de cadrage du budget 2016 qui vient d’être adressée par le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, aux départements gouvernementaux concernés, l’exécutif marocain assure que pour atteindre cet objectif, « la priorité sera accordée à la lutte contre la pauvreté, la précarité et combler le déficit constaté dans les zones reculées et enclavées, notamment dans l’Atlas et le Rif, les zones sahariennes et arides et les oasis, en matière d’infrastructures et de services sociaux fondamentaux, en particulier la santé, l’enseignement, l’électrification et les routes ».
Pour 2016, l’objectif est de limiter le déficit budgétaire à 3,5% du PIB. « Ainsi, les réformes se poursuivront: la caisse de compensation connaîtra une nouvelle baisse des subventions, probablement sur le gaz butane », précise la note publiée sur le site du ministère de l’Economie et des finances.
Les orientations du projet de la loi de finance 2016 mettront en œuvre le développement des régions reculées, la réforme de l’enseignement et l’amélioration des services consulaires destinés aux MRE (Marocains résidents à l’étranger).
Parallèlement à la mise en œuvre du chantier stratégique de la régionalisation, le gouvernement accordera un intérêt particulier à l’accélération des réformes structurelles prioritaires à travers la poursuite de la réforme de la justice, la réforme du régime des retraites, la réforme de la caisse de compensation, l’application de la loi bancaire et de la loi sur les banques participatives et la réforme fiscale.
L’emploi figure aussi en tête des priorités, comme en témoignent les choix basés sur le soutien à l’industrie et aux autres secteurs stratégiques, tout en assurant les conditions favorables aux grands investissements, le soutien aux PME et l’intégration du secteur non formel, ajoute le document.
2016 est la première année de la mise en œuvre d’un plan de réforme quinquennal, qui veut promeut une croissance intégrée de l’économie marocaine.