L’américain General Electric renonce à céder l’électroménager à Electrolux

L’américain General Electric renonce à céder l’électroménager à Electrolux

geLe groupe américain General Electric (GE) a annoncé lundi, qu’il renonçait à cédera sa branche spécialisée dans l’électroménager à son concurrent Electrolux suite à l’opposition des autorités américaines de la concurrence à une telle transaction.

Annoncée en septembre 2014, cette acquisition qui était prévue pour un montant de 3,3 milliards de dollars, semblait mal partie depuis que le département de la Justice ait exprimé un avis défavorable en juillet dernier.

Dans son communiqué, GE n’a pas expliqué pourquoi il jetait l’éponge avant même une décision du tribunal. Pour sa part, le département de la Justice s’est félicité de cette issue, soulignant qu’il avait toutes les chances de l’emporter.

«Cette transaction était mauvaise pour les millions de consommateurs qui achètent des appareils de cuisine chaque année. Electrolux et General Electric ne pouvaient pas l’emporter sur cette réalité », a commenté dans un communiqué, le magistrat David Gelfand, en charge de cette affaire.

«Electrolux a fait des efforts considérables pour obtenir les approbations réglementaires et regrette que GE ait résilié le contrat alors que la procédure judiciaire est toujours en suspens», a annoncé Keith McLoughlin, directeur général dans un communiqué. Pour défendre son dossier, Electrolux comptait démontrer, dans un procès qui s’est ouvert début novembre à Washington, qu’elle ne nuirait pas à la concurrence.

GE a droit à une indemnité de rupture de 175 millions de dollars de la part d’Electrolux. Ce dernier est donc perdant sur tous les tableaux, puisqu’en plus de ne pas réaliser son ambition de contrôler 40% du marché américain des «produits blancs», c’est lui qui va devoir payer l’autre partie.

La transaction devait permettre à Electrolux de passer d’un chiffre d’affaires annuel de 17 à 22,5 milliards de dollars. Au lieu de cela, le groupe aura dépensé en vain quelque 94 millions de dollars cette année pour préparer cette transaction, sans compter l’énergie investie.

Aliste Flandrain

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