Le Sénégal envisage l’implantation de 500 industries agro-alimentaires

Le Sénégal envisage l’implantation de 500 industries agro-alimentaires

senegal-aliLe ministère sénégalais de l’industrie et des mines élabore un programme d’implantation de plus de 500 unités de transformation industrielle dans les zones et régions à fortes potentialités, a annoncé mardi à Dakar, le ministre chargé de l’industrie, Aly Ngouille Ndiaye.

Lors de son passage devant le parlement, pour défendre le budget 2016 de son département ministériel, Aly Ngouille Ndiaye, a relévé que ce programme concerne des secteurs comme l’agriculture, l’élevage et la pêche.

« La cartographie des unités à installer dans tous les départements a été établie et un mécanisme de financement de ces unités a été convenu avec la Banque nationale de développement économique (BNDE), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et le Fonds souverain d’investissement stratégiques (FONSIS) », a déclaré le ministre Aly Ngouille Ndiaye.

Il a révélé que son département et le Fongip ont débloqué 500 millions FCFA chacun qu’ils déposés à la BNDE pour lever 2,5 milliards FCFA destinés aux petites et moyennes industries (PMI). « Il est mis en place des prêts pouvant aller jusqu’à 100 millions FCFA garantis à hauteur de 70% pour un taux d’intérêt de 6,5% sur une durée maximale de 5 ans avec une possibilité d’un différé de 3 à 6 mois », a soutenu Ndiaye.

Il ajoute que pour tout projet estimé à plus de 100 millions FCFA, un financement du FONSIS pourra être demandé. « Une première phase de ce programme d’implantation d’unités agro-industrielles sera lancée prochainement », a laissé entendre le ministre.

Malgré ce projet mirobolant, le budget du ministère de l’industrie et des mines a été arrêté à la somme de 9,237 milliards FCFA contre 21,901 milliards FCFA en 2015, soit une forte baisse de 12,663 milliards FCFA.

Le ministre du budget, Birima Mangara explique cette baisse par le fait que les études sur la 2ème phase du parc industriel de Diamniadio (40km de Dakar) n’étaient pas disponibles lors de la mise en place des allocations budgétaires.

Martin Levalois

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