Chantage contre le Maroc: les journalistes français Laurent et Graciet dans de mauvais draps
Les deux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet poursuivis pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre le Roi du Maroc Mohammed VI, se trouvent dans de mauvais draps.
La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris vient de rejeter ce mardi, la demande d’annulation des enregistrements audio formulée par leurs avocats.
Ces enregistrements très compromettants pour les deux mis en cause, établissent de façon « incontestable » l’acte de chantage et la tentative d’extorsion de fonds, selon les avocats de la partie marocaine, Ralph Boussier et Moretti. Les deux journalistes auraient bel et bien réclamé à un interlocuteur du cabinet royal marocain, la somme de trois millions d’euros pour renoncer à la publication d’un livre «critique» sur le royaume et le Roi Mohammed VI.
Tous les éléments à charge contre les présumés maitres-chanteurs, a assuré Me Moretti, ont été obtenus d’une manière légale et sous contrôle des autorités judiciaires françaises.
En plus de ces enregistrements, précise Me Broussier, les deux journalistes ont été arrêtés chacun en possession de 40.000 euros en poche, en plus du document écrit attestant qu’ils sollicitaient une grosse somme d’argent pour arrêter de « nuire systématiquement au Maroc par leurs écrits et actions ».
Les faits remontent au mois d’août 2015, lorsque les deux journalistes ont été piégés par un avocat de la partie marocaine, auquel Eric a demandé trois millions d’euros pour renoncer à la publication du livre qu’il comptait publier avec sa collègue Catherine Graciet.
Suite à des rencontres organisées sous le contrôle de la police et du parquet de Paris, les aveux des deux journalistes ont été enregistrés par l’avocat de la partie marocaine avant de s’engager par écrit à renoncer à la publication de leur livre sur le Maroc en contrepartie de la somme de la somme d’argent convenue.
Compte tenu de l’évolution du procès et des pièces à charge très compromettantes présentées par les avocats de la partie marocaine, les deux maitres-chanteurs français risquent gros.