Cameroun : Les salaires de plus de 3200 fonctionnaires suspendus

Cameroun : Les salaires de plus de 3200 fonctionnaires suspendus

MINFOPRALe ministère camerounais de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA) a suspendu les salaires de plus de 3200 fonctionnaires et agents publics.

Ces derniers n’ont pas encore reçu leur salaire du mois de mars dernier, ont reconnu ce mardi le MINFOPRA et celui des Finances (MINFI), qui affirment que ce nombre pourrait être plus élevé puisque, des fonctionnaires accourent de partout, en quête d’une reprise en solde.

Le ministère des finances assure que l’ordre d’interruption de paie émane du Minfopra, qu’il se charge de mettre à exécution.

Le ministère de la Fonction publique de son coté a expliqué que « ces personnels (dont les salaires sont suspendus, Ndlr) ne sont rattachés à aucune administration». «Au départ, ils étaient 10.000, invités par le MINFOPRA à clarifier leur situation faute de quoi leurs salaires seront suspendus. Les contractuels qui ne se sont pas manifestés, leurs salaires ont été suspendus en fin février et cette fois, c’est au tour des fonctionnaires», a clarifié ce ministère.

Certains fonctionnaires et agents de l’Etat privés de leur solde, disent n’avoir pas été au courant de la situation alors que d’autres assurent avoir déposé leur dossier, tel que demandé par le gouvernement.

Devant ces réclamations, le ministère de la Fonction publique invite les fonctionnaires et agents publics concernés, à déposer certains documents en vue de régulariser leur situation administrative auprès de la direction en charge de la gestion des ressources humaines au ministère de la Fonction publique.

Cette situation découle du transfert des données du Système informatique de gestion Intégré des personnels de l’Etat et de la solde (SIGIPES I) vers sa deuxième version (SIGIPES II) dans laquelle le ministère de la Fonction publique avait publié en août 2015, les listes du personnel contractuel d’une part, et des fonctionnaires d’autre part, pris en solde mais qui «restent non-reconnus par les différentes administrations».

Martin Levalois

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