Le raccordement du photovoltaïque au réseau électrique débattu à Alger

Le raccordement du photovoltaïque au réseau électrique débattu à Alger

racoord-photovoltaiqueUne conférence sur «le photovoltaïque et son raccordement au réseau électrique en Algérie», s’est tenue mardi à Alger, à l’initiative de la Chambre Algéro-Allemande de Commerce et d’Industrie (AHK).

Les organisateurs de cette rencontre espéraient attirer ainsi les investisseurs internationaux dans la perspective de la répartition des zones choisies pour la phase d’industrialisation du programme des énergies renouvelables.

L’Algérie va lancer prochainement un appel dans ce sens, a fait savoir Chahar Boulakhras, PDG de l’entreprise de l’électricité et énergies renouvelable SKTM, précisant que la production de 22 GW d’électricité d’origine renouvelable, ne sera pas financée par l’argent public.

«Le financement, maintes fois présenté comme principal défi de la transition énergétique, ne va pas incomber à l’Etat », a-t-il martelé.

A cet effet le ministère algérien de l’Energie a indiqué «qu’un appel à l’investissement international pour répartir les lots de production propre est en cours de préparation, et  sera lancé prochainement».

Selon Boulakhras, de nombreux investisseurs étrangers seraient «prêts à venir financer les projets des énergies renouvelables» en Algérie grâce, a-t-il dit, aux assouplissements fiscaux, administratifs et fonciers.

«L’Algérie offre un cadre réglementaire favorable, par l’assouplissement de la fiscalité, et l’offre d’une garantie d’achat sur un contrat de 20 ans », a laissé entendre le PDG de SKTM qui est une filiale de Sonelgaz.

Si le potentiel de production des énergies renouvelable est énorme, l’Algérie prévoit de répartir les zones (21 zones sont identifiées pour un périmètre de 10 km² chacune) sur les potentiels investisseurs étrangers.

Lors du débat, les investisseurs privés algériens ont fait part de leur inquiétude quant à la législation régissant  l’octroi du foncier, des inquiétudes qui n’ont pas raison d’être, a rétorqué Boulakhras.

Entre 2011-2016, l’Algérie a mis en œuvre la phase pilote du programme, qui a donné de bons résultats à en croire Boulakhras, précisant que son pays est en train de travailler dans un projet de jumelage avec l’Union Européenne pour entamer la phase d’industrialisation.

Martin Levalois

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