Algérie : le salon «Djazagro» baisse ce jeudi ses rideaux
L’édition 2016 du salon « Djazagro », l’événement de référence de l’agroalimentaire en Algérie, prend fin ce jeudi 21 avril. Ce salon a vu la participation d’environ 700 exposants activant dans les différents segments du secteur agroalimentaire.
Sur une surface de 21.000 m², des stands ont été consacrés à l’équipement et aux machines de process et de conditionnement alimentaires, ou encore pour les aromes et ingrédients boulangerie, pâtisserie, restauration, produits finis alimentaires et boissons.
Institué depuis 2003, le Salon international des équipements pour l’industrie agroalimentaire « Djazargo » attire au fil des années de plus en plus de monde. En effet, vu la part importée en produits alimentaires (75% des besoins alimentaires du pays), les industriels étrangers portent un grand intérêt à ce Salon. La France est une fois de plus la première nationalité représentée au Djazagro avec une occupation d’espace de 16,4%, suivi des Italiens (15%), de la Turquie, la Chine et enfin l’Espagne.
La délégation française est chapeautée par la Chambre du commerce et de l’industrie de la région Alsace – Champagne-Ardenne – Lorraine, à travers son programme CCI Alsace Export. Des industriels français de l’agroalimentaire ont fait le déplacement à Alger pour trouver de nouveaux marchés locaux.
Au cours de ce salon la question de la délocalisation des entreprises françaises vers Algérie a été abordée. Le président du groupement Cluster Soummam Boisson « GIE CBS », Mourad Bouattou, a saisi l’occasion pour rappeler que l’Algérie est un vaste marché où on peut seulement venir vendre, appelant les Français à venir s’installer en Algérie.
CBS est le premier cluster (pôle de compétitivité) en Algérie, tandis que la France en compte 240. Son but est d’aider à faciliter l’exportation des produits algériens qui couvrent déjà 99% des besoins du marché national, à en croire M Bouattou.
Pour y parvenir, le cluster CBS tente de créer une plateforme logistique, de décloisonner les infrastructures de production et de créer une culture du partenariat algéro-algérien.