Maroc : La Charte Qualité pour améliorer la filière laitière

Maroc : La Charte Qualité pour améliorer la filière laitière

lait-siamLe Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) a bouclé dimanche, sa 11ème édition par la signature d’une Charte «Qualité du lait», par la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (Fimalait), dans le but d’améliorer en amont la filière.

Fimalait indique que la Charte Qualité du lait collecté, marque une nouvelle étape dans l’engagement de ses membres et renforce leur encadrement de l’amont laitier.

«La Fimalait est consciente de son rôle à jouer dans l’amélioration de la quantité et de la qualité du lait collecté au Maroc», reconnait le président de la fédération, Moulay M’Hamed Loultiti. «Cette nouvelle charte marque une étape supplémentaire visant à promouvoir la bonne conduite des élevages à travers un partenariat basé sur la confiance», a-t-il expliqué.

Le but ultime de la charte qualité est de fournir aux consommateurs un lait aux meilleurs standards de qualité. La Fédération s’est donc engagée à mener une série d’actions d’encadrement et de sensibilisation visant à accompagner l’amont productif, les éleveurs et les centres de collectes vers la pratique d’un élevage respectueux des normes sanitaires et environnementales.

« Avec 400.000 éleveurs et 8 milliards de dirhams de chiffre d’affaires par an, la filière laitière est un contributeur majeur à la sécurité alimentaire du Maroc», a relevé Didier Lamblin, président de la Fédération nationale de l’industrie laitière du Maroc. Il a ajouté que la filière laitière «satisfait plus de 90% de la demande des citoyens et, au-delà de son impact socio-économique, joue un rôle central dans la sensibilisation à une nutrition saine et à la santé».

Selon le ministère de l’agriculture, cette charte permettra de soutenir la production en récompensant les éleveurs et centres de collectes méritants, notamment à travers un système de rémunération indexée à la qualité.

Le SIAM 2016 a été un carrefour pour une prise de conscience collective en vue d’une agriculture durable et résiliente. Elle a vu une participation  remarqué de délégations africaines.

Martin Levalois

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