Une autoroute de 2,4 milliards $ pour relier Yamoussoukro et Ouagadougou
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se sont mis d’accord pour la construction pour un coût de près de 1.200 milliards de francs CFA (environ 2,4 milliards de dollars), d’une autoroute devant relier Yamoussoukro (capitale ivoirienne) et Ouagadougou (capitale burkinabè).
Cette décision a été prise lors de la 5ème Conférence du sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays, qui s’est tenu à Yamoussoukro en présence des deux chefs d’Etat.
«Pour le Burkina Faso, nous sommes en train de faire des études techniques concernant cette autoroute», a déclaré le président burkinabè, Rock Marc Christian Kaboré, lors du point de presse tenu à l’aéroport international Ouagadougou, de retour de la capitale ivoirienne.
«Nous avons engagé les deux gouvernements à travailler de concert pour rechercher les financements auprès de la Banque africaine de développement», a indiqué le président Kaboré, ajoutant que le dossier avait déjà été discuté avec le Qatar.
Il appartient au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire de relancer les discussions «pour faire en sorte qu’à notre prochaine rencontre, nous puissions savoir comment terminer ce dossier», a-t-il laissé entendre.
La 5ème Conférence du sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) a été sanctionnée par la signature de 13 accords portant entre autres, sur la facilitation des activités de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina en Côte d’Ivoire, le Mémorandum d’entente en matière d’enseignement technique et de formation professionnelle, les services aériens, les opérations de recherches et de sauvetage d’aéronefs, sur la Convention de concession révisée de l’exploitation des transports ferroviaires et le Programme d’application de l’Accord culturel pour les années 2017, 2018 et 2019.
Les deux pays se sont donné rendez-vous en juillet 2017 à Ouagadougou pour la 6ème conférence. Le TAC a vu le jour en 2008, sous l’instigation des deux ex-présidents ivoirien, Laurent Gbagbo et burkinabè, Blaise Compaoré, en vue de « raffermir les liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays». Il regroupe annuellement, de façon rotative, les exécutifs des deux pays.