Une nouvelle stratégie de partenariat Maroc-BAD sera signée en avril prochain

Une nouvelle stratégie de partenariat Maroc-BAD sera signée en avril prochain

32%71268_eco_03-08-2016_p06.qxpEn Avril 2017, le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD), vont signer un nouvel accord de partenariat qui va s’étaler sur la période 2017-2021.

Alignée sur les priorités socio-économiques marocaines, la stratégie Pays 2017-2021 pour le Maroc devra coller notamment aux cinq grandes priorités que la BAD s’est assignées pour la transformation et la croissance de l’Afrique.

Dans le cadre de cette nouvelle stratégie de partenariat, en plus des discussions avec Rabat, la Banque mène également des consultations approfondies avec d’autres parties prenantes, dont la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM-patronat).

Il faut que les futures interventions de la BAD soient en phase avec les priorités du gouvernement, tout en privilégiant la synergie et la complémentarité avec celles des autres partenaires au développement, tels sont les objectifs de ces consultations, a-t-on indiqué de sources proches du groupe bancaire africain.

«La future stratégie de partenariat entre la BAD et le Maroc, qui présentera le cadre et les modalités des interventions de la Banque dans le pays, visera une croissance plus forte, durable et inclusive. Elle devra coller notamment aux cinq grandes priorités que la BAD s’est assignées», avait indiqué Akinwumi Adesina, le président de la BAD, en juillet dernier, à l’occasion de sa visite de travail au Maroc.

La BAD et le Maroc vont mettre aussi l’accent sur la création d’emplois, en faveur des jeunes notamment. Selon des sources concordantes, deux prêts sont déjà programmés dans ce sens. L’un prévu en 2017 pour financer le programme d’appui à l’adéquation formation-emploi (Phase II) et l’autre, à accorder en 2019, soutiendra un projet d’appui à l’employabilité et au développement des compétences.

Pour rappel, l’actuelle stratégie entre le Maroc et la BAD, couvrant la période 2012-2016 s’articule autour de deux piliers. Le premier vise le renforcement de la gouvernance et de l’inclusion sociale et le second, cible le soutien au développement des infrastructures «vertes».

 

Aliste Flandrain

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