L’Algérie maintient toujours l’interdiction d’importation des voitures d’occasion
L’Algérie n’est pas encore prête à lever l’interdiction sur les importations de véhicules d’occasion sur son sol, a déclaré ce mercredi à la presse, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.
En visite au premier Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets, Abdeslam Bouchouareb a exclu, une nouvelle fois, le retour «pour le moment» à l’importation de véhicules de moins de trois ans.
Le ministre a tenu à faire cette «mise au point» suite à la polémique provoquée par l’annonce, par Bakhti Belaib, son collègue du commerce, du rétablissement du droit d’importation des véhicules d’occasion.
Pour rappel, le 19 septembre dernier, le ministre du Commerce, Bakhti Belaib avait suscité la surprise en annonçant que l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans, interdite depuis 2005, allait être de nouveau autorisée dans le cadre de la loi de finances 2017.
Le retour à l’importation des véhicules d’occasion est exclu aussi bien pour les particuliers que pour les concessionnaires, a insisté Bouchouareb, soulignant que la question ne figure pas dans le projet de loi de finances 2017 approuvée mardi en Conseil des ministres.
En revanche, a-t-il ajouté, il est question d’organiser un marché local de la voiture d’occasion qui permettra aux acheteurs de s’assurer de la «traçabilité» du véhicule et de disposer d’un minimum de garanties.
«Le cahier des charges qui va réguler le marché des véhicules d’occasion est en cours d’élaboration. Des équipes sont en train de travailler dessus et on annoncera ses conditions dès qu’il sera prêt» a fait noter le ministre de l’industrie, précisant que les concessionnaires ne seraient pas concernés par le marché de l’occasion. «Les concessionnaires s’activent pour des marques, pas pour les véhicules d’occasion», a-t-il ajouté.
