L’entreprise marocaine La Voie Express entre dans le capital de TEX Courrier
Le sénégalais de la messagerie Express, TEX Courrier vient d’ouvrir son capital à l’entreprise marocaine La Voie Express qui compte y injecter 1,3 milliard de FCFA dans les cinq prochaines années.
Dans les nombreuses conventions signées entre entreprises marocaines et sénégalaises à l’occasion de la dernière visite du Roi Mohammed VI au Sénégal, il y en a une qui concerne la messagerie Express. En effet, l’entreprise sénégalaise TEX Courrier a ouvert son capital à La Voie Express, le leader marocain dans les domaines de la messagerie, du transport et de la logistique.
Au cours d’une conférence de presse, le Directeur Général de TEX Courrier, Tamsir Ousmane Traoré est revenu sur les contours de cette convention. «La voie Express entre dans notre capital. Et en contrepartie, dans les 5 prochaines années, elle va investir 1,3 milliard de F.CFA pour la construction d’entrepôts, l’achat de flotte», a confié Ousmane Traoré à la presse.
«Nous devrions avoir au moins une flotte d’une cinquantaine de camions d’ici fin 2017», a-t-il ajouté, soulignant que 50% des actions TEX Courrier appartiennent désormais à La Voie Express.
Cette convention entre le marocain et le sénégalais, arrive au moment où TEX Courrier est en train de mailler tout le territoire sénégalais. A en croire M. Traoré, il y a un projet de construction de 4 entrepôts hors de Dakar. «Pour le niveau national, nous avons une très bonne maîtrise et en moins de 24 heures, nous livrons et grâce à cette convention avec La Voie Express, nous allons toucher maintenant l’axe Casa-Dakar, avec toutes les zones environnantes», a-t-il assuré.
Revenant sur le choix de l’entreprise marocaine, le responsable de TEX Courrier a fait noter qu’il leur «fallait un partenaire qui est non seulement solide, mais qui a une bonne expertise dans notre domaine». Ce partenaire recherché a été trouvé en La voie Express, «c’est pourquoi tout est allé naturellement», a dit Traoré qui précise que les sollicitations n’ont pas manqué.