Mohammed VI très attendu à Addis-Abeba pour son premier séjour officiel en Ethiopie
L’agenda du Roi du Maroc, Mohammed VI est très chargé ces dernières semaines. Après le Rwanda, la Tanzanie et le Sénégal, le Roi se prépare à effectuer en fin de semaine une visite officielle en Ethiopie avant de s’envoler en direction de Madagascar, où il prendra part au sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prévu les 26 et 27 novembre à Antananarivo.
Après avoir participé à la COP22 qui prend fin demain vendredi à Marrakech, le roi du Maroc poursuivra son périple africain à Addis-Abeba puis à Antananarivo, rapporte le magazine panafricain Jeune Afrique.
Le site d’informations malgache News Mada a affirmé que la délégation marocaine arrivera le samedi 19 novembre, sauf changement de dernière minute. «Ce sera d’abord une visite officielle dans le cadre des relations bilatérales», avant l’ouverture du sommet de l’OIF écrit News Mada.
Selon des sources concordantes, le souverain chérifien se rendra à Addis-Abeba ce jeudi ou vendredi, sans préciser la date de son déplacement à Antananarivo.
L’étape éthiopienne figurait déjà dans le programme de la récente tournée royale dans les pays d’Afrique de l’Est, le Rwanda et la Tanzanie, mais elle a été reportée à la dernière minute à cause de l’agenda chargé du souverain marocain.
Addis-Abeba, est un détour d’importance pour la diplomatie marocaine qui mène une opération de charme auprès des payas africains pour appuyer sa demande de retour au sein de l’Union africaine.
En plus l’Ethiopie intéresse particulièrement les opérateurs et investisseurs marocains pour ses atouts économiques. La visite du roi du Maroc à Addis-Abeba devra consolider le rapprochement économique et politique entre les deux pays.
Pour rappel, l’Éthiopie abritera le prochain sommet de l’UA en janvier 2017. La demande de réintégration du Maroc au sein de l’organisation continentale a été envoyée aux pays membres après que Mohammed VI ait appelé le président tchadien Idriss Déby Itno le 31 octobre. Ce dernier est intervenu auprès de la présidente de la Commission africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, qui avait reçu le document le 22 septembre mais ne l’avait pas encore transmis aux intéressés.