L’Initiative africaine pour les énergies renouvelables discutée au sommet de Marrakech
Le «Sommet africain de l’action», s’est tenu ce mercredi à Marrakech, en marge de la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22).
Ce Sommet était une occasion pour les dirigeants africains de mettre au point une vision commune pour défendre les revendications du continent, notamment en ce qui concerne le financement et le transfert de technologie en matière de lutte contre les changements climatiques.
Cette réunion de haut niveau, qui confirme la volonté du royaume du Maroc de faire de la COP22 une conférence d’Afrique et pour l’Afrique, a connu la participation de chefs d’Etat, de gouvernement et de délégations de 50 pays africains.
Le «Sommet africain de l’action» (Africa Action Summit), a été couplé de la conférence sur la mise en œuvre de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), à laquelle ont pris part plusieurs chefs d’Etat africains.
L’IAER est un effort significatif dirigé et pris en main par l’Afrique pour accélérer et augmenter la domestication de l’énorme potentiel des énergies renouvelables du continent.
Sous mandat de l’Union Africaine et approuvée par les Chefs d’État et de gouvernements africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), cette Initiative a pour objectif l’atteinte d’au moins 10 GW de capacité nouvelle et additionnelle de production d’énergie renouvelable d’ici 2020, et de mobiliser le potentiel africain pour produire au moins 300 GW d’ici 2030.
L’initiative vise également la réalisation des objectifs du développement durable, le renforcement du bien-être humain et l’appui à un développement économique conséquent qui permettra aux Etats de garantir aux populations l’accès à des quantités suffisantes d’énergie propre, appropriée et à des coûts abordables.
Les discussions ont également porté sur les systèmes d’énergies renouvelables qui permettront à l’Afrique de soutenir des stratégies de développement sobres en carbone tout en renforçant la sécurité économique et énergétique dans le continent.
Mise en application par une structure indépendante sous la coordination du président guinéen Alpha Condé, l’IAER qui est dans sa première phase après celle du déploiement, veut atteindre au moins 10 GW durant la période 2017-2020.