Une mission du FMI au Togo pour un programme de facilité élargie de crédit
La cheffe de division adjointe du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), en charge du Togo, Cemile Sancak, a débuté jeudi une nouvelle mission à Lomé pour parvenir à la conclusion d’un programme triennal de facilité élargie de crédit (FEC).
Ledit programme est destiné à soutenir la croissance économique et à maîtriser le taux d’endettement de ce petit pays de l’Afrique de l’ouest.
La FEC, dont le Togo espère bénéficier, est un instrument de prêt utilisé par le Fonds en vue d’apporter une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements. En effet, les pays bénéficiaires de ce programme sont soutenus par le Fonds dans leurs efforts de combler leur déficit.
Lorsqu’un pays fait recours à la FEC, un programme économique est mis en place entre ce pays et le FMI dans l’objectif de combattre à la racine, par des mesures adéquates, le problème ayant entraîné les déséquilibres.
La délégation aura une série de rencontres avec le ministre de l’Economie et des Finances, des responsables de ce Département. Au programme également, des entretiens avec la BCEAO et la Banque mondiale.
Le Togo doit pour réussir sa stabilité macroéconomique et atteindre une croissance durable, respecter ce document programme, qui sera mis à sa disposition. Le FMI a des indicatifs lui servant d’évaluer l’état d’avancement du programme afin de s’associer à la mise en œuvre effective des réformes structurelles dans le pays.
En ce qui concerne les prêts, ils sont accordés à travers une convention triennale qui peut être prolongé de deux ans. Les bénéficiaires décaissent les fonds du programme au fur et à mesure de la réalisation des étapes de réformes définies. Les emprunts eux peuvent aller à 100% de la quote-part du FMI et de l’encours total des crédits concessionnels à 300% toujours de la quote-part.
Rappelons qu’en novembre dernier, Cemile Sancak s’était déjà rendue à Lomé dans le cadre de la procédure dite de consultation au titre de l’article IV.