La production mondiale de pétrole affiche une baisse 1,3 mbj en janvier
La production de pétrole s’est élevée en janvier dernier, à 95,8 millions de barils par jour (mbj), accusant une baisse de 1,3 mbj par rapport à décembre et de 0,46 mbj sur un an, a précisé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui regroupe 14 pays membres.
A elle seule, l’OPEP a pompé 890.000 barils par jour de moins à 32,14 mbj en moyenne, précise l’organisation dans son rapport mensuel publié ce lundi 13 février.
La baisse de la production mondiale de pétrole est consécutive à la mise en œuvre de l’accord de limitation de la production conclu à Vienne en Autriche, par les membres du cartel pétrolier et d’autres pays producteurs hors-OPEP.
En novembre 2016, les membres de l’OPEP s’étaient accordés pour réduire leur production de 1,2 mbj à partir du 1er janvier 2017, pour une période de six mois renouvelable. En décembre, des producteurs non membres de l’organisation, dont la Russie, avaient décidé de faire de même à un niveau de 558.000 barils par jour.
Ces réductions visent à permettre à un marché inondé d’or noir depuis mi-2014, de se rééquilibrer et à des cours déprimés de se redresser. Actuellement, les prix du brut se situent autour de 55 dollars le baril. En revanche, cette remontée des prix devrait stimuler l’extraction d’or noir dans d’autres pays non liés par ces accords, comme les Etats-Unis.
«Les ajustements de production de l’OPEP et certains producteurs non-OPEP ont soutenu le marché, mais ces gains ont été en partie absorbés par une recrudescence de l’activité de forage aux Etats-Unis», relève l’OPEP.
«Les investissements dans (les hydrocarbures) de schiste devraient reprendre en 2017, avec une hausse projetée de plus de 35%», ajoute le rapport de l’OPEP, estimant que la production américaine de pétrole de schiste devrait croître de 100.000 barils par jour à 4,35 mbj.
Au total, la production des pays non-OPEP devrait augmenter de 0,24 mbj à 57,44 mbj cette année, après une contraction de 0,66 mbj à 57,20 mbj en 2016, toutefois moins importante que prévu précédemment par l’organisation pétrolière.