L’Afrique appelée à se rattraper dans l’économie numérique
La conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet organisée lundi à Alger, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), a connu la participation d’une vingtaine de pays africains, représentés par dix-sept ministres en charge des technologies de l’information et de la communication.
Ont également assisté à ces débats, des représentants de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union africaine (UA), ainsi que des experts du domaine de la gouvernance de l’internet.
Ce rendez-vous régional «se veut un espace de débats et d’échanges entre les différents acteurs dans la sphère panafricaine du numérique, pour discuter des possibilités de coordination pour la gouvernance de l’Internet dans les pays africains», a indiqué la ministre algérienne de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (MPTIC), Imane-Houda Faraoune.
Lors des échanges, elle a souligné que «l’impact direct de l’Internet sur la vie quotidienne des populations africaines dans les domaines social, culturel, économique et politique constitue un défi pour l’Afrique qui demeure le continent qui bénéficie le moins des retombées de l’économie numérique».
En marge de cet événement, la BAD a approuvé le financement du projet de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique (DST) devant interconnecter dans sa première phase, l’Algérie, le Niger, le Nigeria et le Tchad et dans une phase ultérieure l’Algérie, le Mali et le Niger, a annoncé le représentant de la BAD à Alger, Boubacar Sidiki Traore.
La BAD accorde ainsi un prêt de 31,4 millions d’euros auquel s’ajoute un don de 12,5 millions d’euros au Niger pour le tronçon nigérien de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique.