Le capital investissement mieux expliqué aux pays francophones d’Afrique à Abidjan
La 14ème Conférence annuelle de l’Association africaine du capital investissement et du capital risque (AVCA) qui s’est ouverte ce lundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, se poursuit jusqu’au 5 avril, l’objectif escompté étant de motiver les entreprises à recourir à ce mode de financement.
«Le capital investissement (ou private equity) est un moteur du développement et un facteur de création d’emplois durables», tel est le principal message de cette conférence, qui rassemble dans la capitale économique ivoirienne, les acteurs des économies d’Afrique notamment ceux de la zone subsaharienne francophone.
Les données relatives aux opérations de private equity réalisées en Afrique entre 2010 et le premier semestre 2016, tendent à montrer que les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et leurs homologues de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), ne capitalisent pas l’enthousiasme actuel des Fonds de capital investissement à investir en Afrique.
«L’investissement lié au private equity est un moyen efficace de renforcer les économies africaines, créer des emplois, stimuler la croissance et dynamiser le développement », indique Michel Abrogoua, fondateur de PCM Capital Partners et pionnier du private equity en Afrique subsaharienne francophone.
«En plus des capitaux non générateur d’endettement qu’ils apportent directement à l’entreprise, les fonds de private equity lui font bénéficier de leur savoir-faire et leur expertises, pour élever leurs pratiques managériales, mais aussi et surtout croître», précise Michel Abrogoua.
Selon ses organisateurs, cette 14ème édition de la Conférence de l’AVCA va permettre à l’association, de mieux se faire connaitre chez les agents économiques d’Afrique, particulièrement ceux des pays de l’Ouest et du Centre qui ont en partage la langue française, la source novatrice et prometteuse de financement que constituent pour eux les investissements liés au private equity. Il s’agit donc de les amener à recourir avec un peu plus de régularité à cet outil pour financer leurs investissements.