Lune de miel entre la Côte d’Ivoire et la BID
La 44eme Réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) a pris fin ce mardi à Abidjan et a permis la signature de plusieurs conventions entre la Côte d’Ivoire et la Banque Islamique de Développement (BID), dont le Président, Bandar Al Hajjar y était présent.
La Côte d’Ivoire a reçu de la Banque islamique un financement de plus d’1 milliard de dollars US pour des opérations consistant à soutenir des projets publics et 71,4 millions de dollars US pour le secteur privé.
Le nouveau président du groupe de la BID, Bandar Al Hajjar a présenté au chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, les différents projets en cours d’exécution en Côte d’Ivoire et financés par son institution à hauteur de 457 milliards FCFA.
Le portefeuille en cours d’exécution est principalement concentré sur le secteur du transport pour un total de 590 millions de dollars soit 359 milliards FCFA et représente 59% du total des approbations, a indiqué Bandar Al Hajjar.
Il est suivi du secteur de l’eau et de l’assainissement avec 180 millions de dollars soit 108 milliards, de l’éducation avec 103 millions de dollars, environ 70 milliards FCFA, de l’agriculture et de la santé, a-t-il précisé.
L’OCI constitue une véritable force de solidarité et peut être un véritable levier de développement économique de nos pays, laissé entendre Alassane Ouattara.
C’est pourquoi, le président ivoirien a insisté sur la nécessité pour les Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique de mettre l’accent sur la mise en œuvre des stratégies de partenariats économiques, commerciaux, scientifiques et technologiques au sein de cette Organisation.
Rappelons que cette 44ème session de l’OCI traite de plusieurs questions parmi lesquelles la cause palestinienne, la situation sécuritaire en Syrie, au Yémen, en Libye, au Mali, en République Centrafricaine, ainsi que les problèmes des communautés musulmanes dans les Etats non membres.
La rencontre d’Abidjan a examiné notamment des résolutions concernant la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la lutte contre l’islamophobie, des questions économiques et humanitaires.