La noix de cajou troisième produit des exportations de Côte d’Ivoire après le pétrole et le cacao
Après le pétrole et le cacao, la noix de cajou devient le troisième produit d’exportation de la Côte d’Ivoire, a annoncé le secrétaire d’État auprès du Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, lors d’une session de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale portant sur le budget 2018 de l’Etat.
Cette position fait de l’anacarde l’un des poumons de l’économie ivoirienne. Le principe de la fiscalité étant de prendre une fraction de la richesse créée par l’exportation de ce produit pour pouvoir faciliter la redistribution, a relevé Sanogo.
Compte tenu du volume de la noix de cajou dans l’économie nationale, a-t-il ajouté, cette taxe sur le cajou contribuera à la richesse nationale et consolidera le budget de l’Etat vu les défis de développement dans le pays.
Le jeudi 14 décembre, le gouvernement ivoirien a adopté en Conseil des ministres, une ordonnance instituant une taxe sur les exportations de noix brutes de cajou en vue du soutien au développement durable de la filière anacarde ainsi que son projet de loi de ratification.
Cette ordonnance institue une taxe de 30 francs CFA/Kg de noix brutes de cajou exportées. Les ressources générées par cette taxe, explique Abidjan, sont destinées au financement des activités liées au renforcement de la compétitivité de la chaîne de valeurs et au soutien de la structuration de la filière anacarde.
Selon le dispositif légal, indique-t-on, cette taxe est modulable pour chaque campagne afin de tenir compte de la performance de la filière et de la nécessité de préserver son équilibre.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou avec une production de près de 700.000 tonnes. Le pays est également premier producteur mondial de cacao avec 2 millions de tonnes.