Maroc: El Othmani engage une guerre contre le non-respect des lois dans le secteur minier

Maroc: El Othmani engage une guerre contre le non-respect des lois dans le secteur minier

Les exploitants qui ne respecteront pas la loi verront leurs permis miniers annulés. C’est cette rigueur que le gouvernement marocain entend appliquer. Présidant le conseil de gouvernement jeudi, Saad Eddine El Othmani a indiqué que l’annulation des permis miniers pour non-respect des lois est un chantier désormais ouvert.

Dans cette optique, le chef du gouvernement marocain a fait état de l’annulation récemment de 1.400 permis miniers au niveau national.

Il a aussi indiqué que le gouvernement avait octroyé d’autres permis à ceux qui peuvent exploiter des mines dans le cadre de la loi et le respect total des droits des travailleurs.

El Othmani a évoqué les difficultés que connaît le secteur minier au Maroc, faisant savoir que le gouvernement est conscient des problèmes posés, aussi bien par le non-respect des engagements contenus dans les cahiers de charge que par le non-respect des procédures d’octroi des permis ou des droits de la main d’œuvre.

Il a également qualifié la mort de deux jeunes dans une ancienne mine de charbon à Jerada (dans l’Est du pays), d’incident « tragique et regrettable ». Dès que l’incident s’est produit, le gouvernement est resté en contact de manière continue avec les autorités provinciales et les services extérieurs des différents ministères et a tenu des réunions successives, a fait savoir le Chef du gouvernement.

Depuis la mort des deux jeunes à Jerada, un dialogue a été ouvert avec les habitants, alors que les autorités locales ont déployé d’énormes efforts, avec les représentants des services extérieurs, au niveau régional et local, a-t-il fait noter.

El Othmani a, par ailleurs, annoncé la mise en œuvre de nouveaux programmes à Jerada, afin que les jeunes de la ville puissent trouver un travail décent et vivre dans la dignité.

Le Chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de reconnaître qu’il y a des régions au Maroc qui tardent à profiter des fruits du développement que connaît le Royaume, précisant que ces régions nécessitent davantage d’intérêt.

Agnès Molitor

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