Maroc: La CGEM opportunités d’investissement sur l’axe Settat-Berrechid
Le tourisme, l’agroalimentaire et les infrastructures, sont des secteurs à forte potentialité qui peuvent attirer beaucoup d’investissement sur l’axe Settat-Berrechid, a assuré le président de l’antenne Settat-El Jadida de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Rachid Sraidi.
L’axe Settat-Berrechid, jadis cantonné dans les seuls projets industriels, regorge aujourd’hui d’opportunités dans d’autres secteurs qui attendent l’arrivée d’investisseurs, a indiqué Sraidi.
« L’industrie n’est pas le seul secteur porteur sur l’axe Settat-Berrechid », a-t-il relevé, soulignant que cet axe représente près de la moitié de la région Casablanca-Settat et abrite 10% des entreprises industrielles de la région.
Cet axe offre plusieurs niches pour les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités, a martelé le président CGEM- Settat-El Jadida, citant comme options d’investissement, entre autres, les résidences universitaires qui représentent un bon créneau pour les promoteurs souhaitant investir dans la région.
Il fa ait savoir que la région abrite plus de 26.000 étudiants, tandis que la capacité d’accueil effective est de seulement 2.300. Cette piste, estime-t-il, est prometteuse d’autant plus que ce genre d’investissements bénéficie d’incitations publiques.
Le tourisme, y compris d’affaires, représente également une niche intéressante dans la région ainsi que le tourisme écologique qui est lui aussi prometteur, compte tenue d’une multitude d’activités aux alentours des barrages.
Pour le représentant du patronat de la région, le déficit en structures touristiques est énorme et la capacité d’accueil dans cette région est parmi les plus faibles du Royaume.
S’agissant de l’agroalimentaire, Sraidi révèle que cette industrie draine plus de 50% du volume global des investissements dans la région. Sur les 5 dernières années, l’agroalimentaire a attiré 41 milliards de DH, à travers 113 projets, rappelle-t-il.
Le chef d’antenne régionale de la CGEM se dit convaincu qu’il reste encore des efforts à fournir dans l’industrie agroalimentaire, pour tirer un profit optimal de la richesse agricole que recèle la région.