L’industrialisation de l’Afrique au centre d’un débat de la BAD à Busan
Les 53èmes Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs de la BAD et les 44èmes Assemblées du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la BAD, s’ouvrent ce lundi à Busan, en Corée du Sud, à 325 kilomètres au sud-est de Séoul.
Au centre des discussions « l’accélération de l’industrialisation en Afrique ». Selon le groupe bancaire, le choix de ce thème traduit la volonté d’une industrialisation durable en Afrique comme moyen de favoriser sa transformation structurelle.
Les rencontres, panels et événements traiteront des principaux défis auxquels le continent est confronté dans sa quête vers l’industrialisation ainsi que les leçons tirées des expériences de grands pays industriels.
Alors que l’Afrique connaît une forte croissance économique depuis près de deux décennies, l’industrialisation ne s’est pas développée dans la même mesure sur le continent. En moyenne, l’industrie africaine génère seulement 700 dollars de PIB par habitant, ce qui représente à peine un cinquième du chiffre correspondant pour l’Asie de l’Est (3 400 dollars EU).
La BAD estime que l’industrialisation rapide de l’Afrique pourra offrir la possibilité d’un scénario gagnant-gagnant pour le monde et certainement pour le continent.
Ces assemblées, qui se tiennent du 21 au 25 mai, constituent une occasion pour les responsables du monde économique et financier des pays membres de la BAD, d’échanger leurs expériences et points de vue sur la situation économique et financière internationale.
Au programme de ces assemblées, l’événement « Dialogue sur les perspectives économiques en Afrique de 2018 » et la 6ème Conférence sur la coopération économique Corée du sud-Afrique (KOAFEC) qui se tient sous le thème :«L’Afrique et la quatrième révolution industrielle: un tremplin pour sauter des étapes?».