Le gouvernement et le patronat marocains reprennent langue
Une séance de travail a été organisée en fin de semaine dernière entre le gouvernement marocain et la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM-patronat), le but étant de renouer avec le dialogue pour une année sociale épanouie.
Les objectifs de cette reprise des discussions entre le gouvernement marocain et le patronat sont de renforcer la dynamique de l’action commune, dans le cadre d’une démarche volontariste, de dégager les mesures à même de consolider la confiance des acteurs économiques, de relancer la croissance et d’accélérer le rythme de création d’emplois, indique un communiqué conjoint.
Cette séance de travail, ajoute le document, a été l’occasion d’aborder « les moyens de multiplier les efforts en faveur de l’emploi des jeunes, l’encouragement des PME et des entreprises innovantes, la simplification des procédures, la réduction des délais de paiements, la facilitation de l’accès à la commande publique et le renforcement des programmes de formation répondant aux besoins du marché de l’emploi ».
A l’occasion, le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani a présenté les grandes lignes de la Politique gouvernementale sur un ensemble de réformes portant sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement privé.
Il a notamment cité le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), la mise en œuvre du processus de décentralisation administrative et la promotion du partenariat public-privé.
Le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, a fait part au premier ministre des préoccupations du patronat. Il a évoqué plusieurs axes et réformes prioritaires pour le secteur privé.
Au nom des membres de la CGEM, Mezouar a affirmé leur adhésion forte et responsable à toutes les initiatives qui permettent de dynamiser l’investissement et d’accélérer la croissance économique et le développement social dans le Royaume.
Avant de programmer une autre rencontre dans une quinzaine de jours, les deux parties ont convenu d’arrêter des mécanismes de travail commun notamment la mise en place de groupes de travail, présidés par des responsables de la CGEM et du gouvernement, qui sont chargés d’assurer le suivi et l’aboutissement des dossiers prioritaires.