Maroc : Une nouvelle enquête antidumping sur les importations du PVC originaires des USA
Une nouvelle enquête est ouverte depuis le 14 décembre dernier, pour le réexamen des droits antidumping, sur les importations du polychlorure de vinyle (PVC) originaire des Etats-Unis d’Amérique, a annoncé le ministère marocain de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique.
Cette enquête qui court jusqu’au 26 décembre courant, suite à une requête de la Société Nationale d’Electrolyse et de Pétrochimie (SNEP), qui est l’unique producteur de PVC au Maroc a précisé le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy.
La SNEP, filiale d’Inna Holding, prétend que l’expiration de la mesure en vigueur serait susceptible d’entrainer la réapparition du dumping qui aurait un impact négatif sur l’industrie nationale.
Durant toute la période de l’enquête de réexamen, les droits antidumping définitifs en vigueur, qui varient de 22,9% au 56,2%, seront maintenus provisoirement, indique une note dudit ministère.
Les droits antidumping appliqués DEPUIS 2013 pour une durée de cinq ans sur les importations de PVC en provenance des Etats-Unis devraient expirer le 27 décembre, d’où la saisine déposée par la SNEP auprès du ministère de l’Industrie, de l’Investissement et du Commerce. La demande du producteur marocain étant jugée recevable, le ministère a donc décidé d’ouvrir une nouvelle enquête.
La SNEP a fait valoir dans sa requête, que l’expiration de ces droits serait susceptible d’entraîner la réapparition du dumping dommageable à l’industrie nationale.
Cette inquiétude de la SNEP repose sur une comparaison entre la valeur normale et le prix probable à l’exportation du PVC vers le Maroc, mais également sur un benchmark international, et est étayée par plusieurs arguments, notamment l’existence d’une capacité de production excédentaire de PVC aux États-Unis.
La SNEP relève également que certains pays importent du PVC à un prix plus faible que celui adopté par le Maroc. La société demande à cet effet la reconduction de cette mesure antidumping.