Lutter contre l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée (FMI & Banque mondiale)

Lutter contre l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée (FMI & Banque mondiale)

Dans le cadre des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, le Comité de développement des deux institutions a présenté ses conclusions pour la riposte contre la Covid-19 et la relance de l’économie mondiale.

Reconnaissant que la pandémie est à l’origine de la plus forte contraction de l’économie mondiale depuis huit décennies, le comité de développement appelle la Banque mondiale et le FMI «à continuer de travailler avec les pays membres, les secteurs public et privé, les partenaires de développement locaux et bilatéraux et les organisations internationales, notamment l’ONU».

Après avoir énuméré les initiatives prises pour contenir la Covid-19 et limiter les dégâts socio-économiques, le comité a suggéré à la Banque mondiale de «renforcer sa riposte tout en maintenant résolument le cap sur le double objectif qui consiste à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée de manière durable, en soutenant parallèlement les progrès vers la réalisation des ODD».

Le Comité réaffirme l’importance d’un vaccin efficace contre la Covid-19. «Nous nous réjouissons de l’enveloppe de 12 milliards de dollars de financements approuvée récemment au profit des pays IDA et BIRD pour soutenir l’achat et la distribution de vaccins», écrivent les membres de ce comité dans un communiqué. Ils exhortent par la même occasion la Banque à «œuvrer à un accès équitable des pays en développement à des kits de test, des traitements et des vaccins abordables».

Aux stades de restructuration et de relèvement de la riposte à la COVID-19, le comité propose de miser sur un développement durable et inclusif, «en assurant l’accès à l’énergie à coût abordable et la sécurité énergétique, tout en relevant les défis liés aux vulnérabilités économiques et environnementales, dont le changement climatique».

Concernant l’Initiative de suspension du service de la dette, «nous encourageons vivement les créanciers privés à y participer à des conditions comparables lorsque les pays éligibles le leur demandent», lit-on dans le communiqué.

Le comité invite par ailleurs les deux institutions «à continuer d’examiner les défis liés à la dette des pays à faible revenu et à proposer des mesures pour remédier à leurs difficultés financières et à leur endettement, au cas par cas». Des actions similaires sont souhaitées en faveur des pays à revenu intermédiaire.

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *