L’Angola table sur le secteur des hydrocarbures pour réduire le chômage
L’Angola, deuxième producteur d’or noir en Afrique, veut mettre à contribution le secteur des hydrocarbures et son nouveau projet gazier, pour réduire le taux de chômage et créer quelque millier d’emplois.
Le consortium angolais, composé de la filiale du groupe italien, Eni-Angola, et de Sonangol, entreprise publique chargée de l’exploitation et de la production du pétrole et du gaz naturel, va lancer très prochainement la réalisation d’une installation de traitement de gaz non associés, a-t-on appris.
«Au deuxième trimestre de 2021, Eni-Angola va créer 3.000 emplois dans le cadre de la construction d’une usine de traitement de gaz qui aura une capacité de 400 millions de pieds cubes par jour», a fait savoir le consortium. L’usine implantée dans le nord de la province de Zaïre, proche de Soyo, sera achevée en trois ans, et occupera une superficie de 100 hectares, indique-t-il.
Ce projet permettra de réduire le taux de chômage dans la région pendant la phase de construction et une fois en production. La main d’œuvre locale sera notamment utile au niveau des unités de séparation, de stabilisation, de déshydratation, de compression du gaz associé et de stabilisation pour les condensats, soulignent les promoteurs du projet.
Le directeur de l’ingénierie du projet, Nelson Ramos, a expliqué que l’installation de liquéfaction de gaz naturel de Soyo, sera la principale destinataire du gaz qui sera produit par la nouvelle usine.
Le projet est piloté par Eni Angola SPA et Sonangol, et comprend en amont l’exploration de deux champs de gaz non associés (Quilima et Maboqueiro).